Cette première aventure est une critique virulente du régime bolchevique et communiste. Il s’agit d’une œuvre à part dans l’univers des Aventures de Tintin. Cette histoire sera la seule à rester dans son format original, en noir et blanc, et ne fera pas l’objets de diverses adaptations, contrairement aux autres Aventures de Tintin.
La trame de l’histoire se compose essentiellement d’innombrables péripéties dans lesquelles Tintin et Milou doivent se tirer de danger, entrecoupées de scènes ouvertement anticommunistes.
- Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
Lorsqu’il arrive à Moscou, devenue un « bourbier infect », Tintin constate que les dirigeants soviétiques forcent ses habitants au communisme, et que seuls les communistes parviennent à se sortir de la misère. Tintin s’engage dans l’Armée soviétique pour mieux en comprendre les manœuvres. Il s’enrôle au moment où son régiment s'apprête à dérober le blé des koulaks, les paysans riches, à des fins de propagande. Tintin réussit à cacher le blé mais est condamné à mort pour insubordination. En s’échappant, il s’enfonce dans les régions polaires, où le Guépéou envoie de nouveaux agents à sa poursuite.
Les péripéties se succèdent : Tintin entre dans une cabane hantée, qui s’avère être un repaire secret. Puis il s’enfuit en avion et revient malencontreusement en Allemagne, à l’aéroport de Tempelhof. Il est à nouveau repris par le Guépéou, mais est finalement sauvé par Milou. À l’auberge où il séjourne ensuite, un agent du Guépéou parvient presque à le capturer, mais Tintin le fait arrêter. Lorsqu’il réessaie de retourner en Union soviétique, estimant ne pas avoir recueilli assez d’informations, sa voiture dérape et il est projeté par une fenêtre dans un train qui les reconduit à Bruxelles, où ils sont accueillis en héros.
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