jeudi 3 mars 2011

Tintin au pays des soviets

Tintin au pays des Soviets est le premier album de la série de bande dessinée Les Aventures de Tintin, créée par Hergé, scénariste et dessinateur belge. L’histoire est prépubliée dans Le Petit Vingtième du 10 janvier 1929 au 8 mai 1930, puis publiée en album par les éditions du Petit Vingtième en septembre 1930[1]. L’histoire est également publiée dans Coeurs Vaillants à partir du 26 octobre 1930.
Cette première aventure est une critique virulente du régime bolchevique et communiste. Il s’agit d’une œuvre à part dans l’univers des Aventures de Tintin. Cette histoire sera la seule à rester dans son format original, en noir et blanc, et ne fera pas l’objets de diverses adaptations, contrairement aux autres Aventures de Tintin.

La trame de l’histoire se compose essentiellement d’innombrables péripéties dans lesquelles Tintin et Milou doivent se tirer de danger, entrecoupées de scènes ouvertement anticommunistes.
Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
Au temps de l’URSS de Staline, le reporter Tintin et son fox-terrier Milou sont envoyés à Moscou par Le Petit Vingtième afin d'y effectuer un reportage. Informés de son départ et des raisons de sa venue, les Soviets ont dépêché un agent secret à bord du même train qu’eux. Alors que le train passe par l’Allemagne, il le fait exploser, afin de tuer Tintin. Ce dernier échappe à la mort, mais est accusé de l’attentat par les autorités allemandes et emprisonné. Il réussit néanmoins à s'enfuir et poursuit son voyage jusqu’en URSS. Lorsqu'il arrive sur les territoires de l’Union soviétique, il est immédiatement traqué par le Guépéou, qui tente de l’arrêter ou de l’éliminer à plusieurs reprises.
Lorsqu’il arrive à Moscou, devenue un « bourbier infect », Tintin constate que les dirigeants soviétiques forcent ses habitants au communisme, et que seuls les communistes parviennent à se sortir de la misère. Tintin s’engage dans l’Armée soviétique pour mieux en comprendre les manœuvres. Il s’enrôle au moment où son régiment s'apprête à dérober le blé des koulaks, les paysans riches, à des fins de propagande. Tintin réussit à cacher le blé mais est condamné à mort pour insubordination. En s’échappant, il s’enfonce dans les régions polaires, où le Guépéou envoie de nouveaux agents à sa poursuite.
Les péripéties se succèdent : Tintin entre dans une cabane hantée, qui s’avère être un repaire secret. Puis il s’enfuit en avion et revient malencontreusement en Allemagne, à l’aéroport de Tempelhof. Il est à nouveau repris par le Guépéou, mais est finalement sauvé par Milou. À l’auberge où il séjourne ensuite, un agent du Guépéou parvient presque à le capturer, mais Tintin le fait arrêter. Lorsqu’il réessaie de retourner en Union soviétique, estimant ne pas avoir recueilli assez d’informations, sa voiture dérape et il est projeté par une fenêtre dans un train qui les reconduit à Bruxelles, où ils sont accueillis en héros.
 

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